Christophe Leclercq, Foundateur d’Euractiv et aussi proffesseur associé au sein de notre master exécutif.
(Fondateur@euractiv.com, @LeclercqEU)


Le journalisme et les entreprises de médias sont confrontés à d’énormes défis dans le monde entier, tant financiers que technologiques. En Europe, la dépendance croissante à l’égard de groupes de médias non européens (que ce soit par le biais de fusions et d’acquisitions traditionnelles, comme le rachat de FT Group par Nikkei ou le contrôle égyptien d’Euronews) et la perte de revenus pour des plateformes telles que Google ou Facebook suscitent une inquiétude supplémentaire. Wolfgang Blau, aujourd’hui chez Condé Naste, observe que sur les 25 premiers sites d’information en Europe, aucun n’appartient à l’UE-27. En raison de l’absence d’une grande publication européenne en langue anglaise, il dit que nous rencontrons un paradoxe : « La perception de l’Union européenne à travers le monde, et de l’Europe, est principalement façonnée par les associations de presse américaines et britanniques ».

La diversité linguistique de l’Europe constitue un obstacle à la réalisation d’économies d’échelle et entraîne une fragmentation du secteur européen des médias. Bien que l’absence d’innovation et de politiques pour la stimuler, expose également le secteur à une concurrence féroce et à une baisse constante des revenus et de la rentabilité.

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