Animé par le Professeur George Christou (University of Warwick), les présentations et les discussions associées à ce premier panel ont mis en évidence le fait que les défis de l’inégalité se retrouvent dans toute la gamme des politiques de l’UE et sont indissociablement liés à la dynamique de l’intégration européenne dans tous les domaines politiques dans lesquels l’UE est active. Cela est vrai dans l’espace numérique, de plus en plus visible et difficile, où l’UE, en tant qu’acteur réglementaire clé, contribue de manière significative à façonner les structures d’opportunités en jeu. Dans le cadre de l’espace numérique au sens large et de la construction plus spécifique d’une Union numérique (européenne), la cybersécurité a été la préoccupation majeure des participants. Cela reflète l’expertise présente, puisque tous les universitaires étaient associés à CyDiplo – un réseau d’excellence Jean Monnet qui explore le domaine émergent de la cyberdiplomatie dans l’UE, ainsi que l’orientation géopolitique et sécuritaire croissante de la politique de l’UE dans ce domaine.
À partir d’une variété de perspectives disciplinaires et thématiques, les membres du panel ont tous interrogé les questions relatives à l’inégalité soulevées par ce que l’UE fait dans le domaine de la cybersécurité. Le premier intervenant, le professeur Andrea Calderaro (Cardiff University/EUI), s’est concentré sur l’impact mitigé de la diplomatie Internet de l’UE sur la fracture numérique mondiale Nord-Sud ; le deuxième intervenant, le professeur Agnes Kaspar (TalTech), a exploré comment les tensions inhérentes à la construction narrative de la cybersécurité par l’UE produisent des capacités inégales ; et enfin, le professeur Joe Burton (ULB) a abordé la question de savoir pourquoi l’inégalité elle-même est une cause de cyber-insécurité.
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Commentaires
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