En août 2020, l’IEE-ULB a accueilli le chercheur visiteur Anatolie Carbune.
Anatolie Carbune est doctorant et assistant de recherche au Centre d’études européennes de l’Université de Iasi en Roumanie. Il est également stagiaire du Blue Book à la Commission européenne, plus précisément à la DG DEVCO (Coopération internationale et développement). Il est titulaire d’une licence en marketing de l’université Vasile Alecsandri de Bacau, en Roumanie, et d’une maîtrise en études du développement régional de l’université Alexandru Ioan Cuza de Iasi, en Roumanie.
L’objectif de sa thèse est d’analyser comment le changement de paradigme de la politique étrangère de l’Union européenne, qui se traduit par un rôle géopolitique plus important, transforme l’UE en acteur des relations internationales.
Pendant les mois d’août et de septembre 2020, Anatolie Carbune a mené des recherches sous la supervision du Prof. Ramona Coman sur la façon dont la pandémie transforme le concept de pouvoir normatif. Outre la recherche documentaire, Anatolie Carbune a mené des entretiens avec des responsables de l’UE au cours de son séjour à l’IEE.
Sa recherche fait partie d’un projet plus vaste, intitulé ReGrowEU, qui fait progresser la recherche sur la croissance régionale et les théories du développement grâce à une approche de résilience. Le projet est coordonné par Peter Nijkamp, professeur émérite en économie régionale et urbaine, et en géographie économique, à l’université libre d’Amsterdam.
Anatolie Carbune a contribué au blog de l’IEE en écrivant sur ses recherches à l’IEE avec un article sur la manière dont le monde post-Covid pourrait être mieux compris à travers le prisme de la résilience..
Pour lire l’article :
En septembre 2020, le statut de Stephan Hensell comme chercheur visiteur a été prolongé.
Stephan Hensell a étudié les sciences politiques et l’histoire, à l’Université de Hambourg. Il a ensuite obtenu un doctorat de l’Université de Hambourg et de l’Université Humboldt de Berlin. Depuis février 2021, Stephan Hensell est affilié à l’Institut für Interkulturelle und Internationale Studien (InIIS) de l’Université de Brême en Allemagne. Auparavant, il était chargé des politiques à la représentation de Hambourg et du Schleswig-Holstein auprès de l’UE.
De septembre 2020 à août 2021, Stephan Hensell a collaboré avec le Prof. Olson à un nouveau projet de recherche sur la diplomatie rebelle. À l’IEE, Stephan Hensell a principalement travaillé sur un projet de recherche sur la légitimation et la reconnaissance des acteurs violents non étatiques. Il a fait des présentations et a travaillé à plusieurs publications qui sont toutes à l’étude en ce moment. En outre, Stephan Hensell a beaucoup profité de l’échange avec les collègues de l’IEE (y compris le Prof. Julien Jeandesboz et le Prof. Christian Olson) tout en participant aux événements publics à l’IEE et en donnant sa propre conférence à l’IEE.
En septembre 2020, l’IEE-ULB a accueilli James McKendry.
James McKendry est doctorant en politique à l’Université de York. Il est titulaire d’une licence en politique et d’une maîtrise en politique européenne de l’Université de Portsmouth ainsi que d’une maîtrise en recherche sociale de l’Université de York.
L’objectif de la thèse de doctorat de James McKendry intitulée « Désagréger l’intégration européenne : une analyse comparative des crises de la zone euro et de Schengen » est d’examiner dans quelle mesure l’Union européenne subit des pressions désagrégées à la lumière des deux crises.
Du 7 septembre au 7 décembre 2020, James McKendry a mené des recherches sous la supervision du Prof. Seda Gurkan sur les divergences de résultats dans la résolution de la crise européenne et les implications qui en résultent pour la théorisation de l’intégration européenne. En plus de la recherche documentaire, James McKendry a mené des entretiens avec des décideurs politiques de l’UE pendant son séjour à l’IEE.
Toujours en septembre 2020, Lucas Schramm a commencé son séjour de recherche à l’IEE-ULB.
Lucas Schramm est doctorant au département des sciences sociales et politiques de l’Institut universitaire européen de Fiesole. Il est également chercheur visiteur au bureau européen de l’Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité (SWP).
Il est titulaire d’une licence en sciences politiques et études allemandes, d’un certificat supplémentaire en études européennes et d’une maîtrise en politique démocratique et communication de l’université de Trèves en Allemagne. Il a également obtenu une maîtrise en études politiques et administratives européennes au Collège d’Europe à Bruges, en Belgique.
La recherche doctorale de Lucas Schramm se concentre sur les crises politico-institutionnelles dans l’histoire du processus d’intégration européenne. Il cherche à expliquer les variations dans les résultats et les résolutions des crises de l’intégration européenne en examinant de manière critique une grande partie de la littérature universitaire qui suggère que les crises ouvrent des fenêtres d’opportunité et ont entraîné – dans l’ensemble – un niveau plus élevé de intégration.
De septembre 2020 à janvier 2021, Lucas Schramm a mené des recherches sous la supervision du Prof. Amandine Crespy sur la Présidence du Conseil de l’UE en tant que gestionnaire de crise et facilitateur de compromis dans des situations d’impasse intergouvernementale. Une attention particulière a été accordée au rôle joué par le gouvernement allemand pendant la présidence allemande du Conseil (1er juillet 2020 – 31 décembre 2020), qui servira d’étude de cas dans sa thèse. En plus de la recherche documentaire, Lucas Schramm a mené des entretiens avec des décideurs de l’UE au cours de son séjour à l’IEE.
Lucas Schramm a rédigé un article pour le blog de l’IEE concernant ses recherches. Dans celui-ci Lucas Schramm explique que la crise actuelle du coronavirus ne constitue peut-être pas un grand pas en avant dans l’intégration européenne, comme beaucoup s’y attendaient.
Pour lire l’article:
Voici le lien vers le séminaire donné par Lucas Schramm cette année:
En octobre 2020, Léonard Colomba-Petteng
a été accueilli par l’IEE-ULB en tant que chercheur visiteur.
Léonard Colomba-Petteng est doctorant au Centre de Recherche Internationale (Sciences Po – CNRS) associé à l’Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire (IRSEM).
Il est titulaire d’un diplôme (programme international, Europe-Afrique) du Collège universitaire de Sciences Po Paris et d’une maîtrise en sciences politiques (relations internationales) de Sciences Po Paris.
La recherche doctorale de Léonard Colomba-Petteng porte sur les missions civiles de l’Union européenne au Mali et au Niger. Il est également chercheur associé dans le programme de recherche « European Union’s external action with areas of limited statehood and contested orders » (EU-LISTCO) financé par le programme ERC Research and Innovation Horizon 2020, dans le cadre duquel il est responsable de l’étude de cas du Mali.
Du 28 septembre au 27 novembre 2020, Léonard Colomba-Petteng a mené une enquête sur le terrain au sein des institutions européennes sous la supervision du Prof. Elisa Lopez Lucia. Simultanément, il a travaillé sur le document intitulé « An effective security actor in the Sahel ? Understanding the role of EU security experts on the ground», qu’il a présenté à la conférence EUIA à Bruxelles les 26 et 28 mai 2021.
Toujours en octobre 2020, l’IEE-ULB a accueilli la chercheure visiteure Iuliana Mihai.
Iuliana Miahi est doctorante et assistante de recherche au Département d’économie de l’Université de La Corogne, en Espagne.
Elle est titulaire d’une licence en relations internationales et études européennes (2014) et d’une maîtrise en études du développement international (2016) de l’Université Alexandru Ioan Cuza de Iasi. En outre, elle a été chercheure visiteure à l’Université de Turin en Italie (2019) et stagiaire Blue Book à la Représentation de la Commission européenne à Bucarest en Roumanie (2018).
Les intérêts de recherche de Iuliana Mihai portent sur l’économie de la migration et du développement, avec un accent particulier sur l’interdépendance entre les déterminants de la migration, la culture, les inégalités et le développement durable. Ses recherches s’inscrivent dans les thèmes de recherche de l’IEE « L’Europe en tant qu’espace de régulation économique et sociale » et « L’Europe en tant que communauté de normes et de valeurs ».
La thèse de doctorat d’Iuliana Mihai porte sur les aspects culturels et du marché du travail de la migration européenne.
Du 26 octobre 2020 au 29 janvier 2021, elle était à l’IEE-ULB pour adopter une perspective de genre sur la migration des femmes hautement qualifiées à Bruxelles, sous la supervision du Dr. Federica Infantino. L’accent a été mis sur la réalisation d’entretiens rétrospectifs en profondeur avec une approche de parcours de vie, où les aspects de la vie personnelle et professionnelle (particulièrement axés sur les relations de genre, les transitions perçues et les événements de la vie) sont évalués avant et après la migration à Bruxelles.
Iuliana Mihai a également contribué au blog de l’IEE et a écrit un article sur sa recherche, intitulé « La crise de la COVID-19 et l’inégalité entre les genres ».
Pour lire l’article :
Enfin, en mars 2021, l’IEE-ULB a accueilli le chercheur visiteur MyonJung Kim.
MyonJung Kim est titulaire d’une maîtrise en études européennes de l’Université d’études étrangères de Hankuk (HUFS) ainsi que d’un doctorat en politique avec une thèse sur la démocratie dans l’UE de l’Université Yonsei, toutes deux situées à Séoul, en Corée.
MyonJung Kim est le directeur général du Centre de recherche Corée-UE (KERC), une organisation de toiture pour diverses institutions coréennes à Bruxelles. Il est également chercheur principal à la National Research Foundation (NRF, l’équivalent du FNRS), représentant coréen au point de contact national Horizon 2020 de l’UE et coordinateur national du programme « Science avec et pour la société » du CER.
Le chercheur visiteur MyonJung Kim a collaboré avec l’IEE et ses affiliés sur les thèmes de recherche « L’Europe en tant que communauté de normes et de valeurs » et « L’Europe en tant qu’espace de liberté, de sécurité et de justice », a offert une perspective comparative de la Corée et d’autres pays asiatiques ainsi qu’une analyse des relations entre la Corée et l’Europe. Il s’intéresse particulièrement au thème « La démocratie dans l’UE en tant que régime supranational et son alternative ».
Son séjour de recherche d’un an sous la supervision du Prof. François Foret lui a également permis d’explorer d’éventuelles collaborations et de promouvoir la coopération au niveau institutionnel (par ex. une collaboration entre l’IEE et le NRF).
Comment devenir chercheur visiteur à l’IEE-ULB
L’IEE-ULB accueille les demandes de séjours de recherche sur une base continue. Les dossiers complets comprennent un court CV, un projet de recherche de deux pages (y compris un lien clair et explicite vers un ou plusieurs des quatre thèmes de recherche de l’IEE), la période de recherche proposée et le nom du professeur affilié à l’IEE qui a accepté d’agir à titre de superviseur du chercheur. Les candidatures doivent être envoyées au Prof. Ramona Coman, Michela Arcarese et au Dr. Jozefien Van Caeneghem.
Les décisions relatives aux demandes de recherche en visite sont prises par le Conseil de l’IEE, qui se réunit cinq fois par an. Les prochaines réunions auront lieu le 24 août 2021, le 21 octobre 2021, le 11 janvier 2022, le 8 mars 2022 et le 19 mai 2022. Les dossiers de demande doivent être soumis au plus tard une semaine avant l’une de ces réunions afin d’être pris en considération.
